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Le pilori des Brenets

Elégamment sculpté et portant la date de 1621 gravée sur son socle, ce pilier faisait partie du pilori des Brenets. Composé de deux piliers (le second a disparu), ce pilori était situé sur le terrain en pente, près du collège.

Aux siècles passés, le pilori sert à l’exécution de peines légères (ivrognerie, adultère, calomnie…). Les condamnés y sont attachés par le carcan, collier de métal qui enserre leur cou, ou enfermés dans le tourniquet (sorte de cage tournante). Cette peine infamante les expose au regard et à la moquerie du public.

Les crimes de sang et certains vols sont punis de la peine de mort, par décapitation, pendaison, roue, strangulation ou bûcher. Les exécutions ont lieu en public. La torture est couramment utilisée pour recueillir des aveux. Dans la Principauté de Neuchâtel, comme partout en Europe, la justice est sévère.

En 1815, le roi de Prusse, choqué par ce système, interdit la torture. En 1817, il élargit le droit de grâce, ce qui rend la peine de mort beaucoup plus rare. Elle sera finalement abolie en 1854. Quant au pilori des Brenets, il est renversé en 1842.

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